« On ne mesure pas des phénomènes psychologiques comme on mesure un phénomène physique, une température ou un taux d’hémoglobine dans le sang ! », explique Robert Voyazopoulos, psychologue scolaire. En 2005, avec huit autres signataires, il a rédigé un article-pétition pour s’interroger sur certains usages du QI et expliquer qu’il n’est « ni une fatalité, ni un destin ». Près d’un millier de psychologues ont signé cette pétition qui exprimait une inquiétude partagée : « Avec la conviction qu’un QI est une mesure simple, un public fragilisé tente de trouver des principes explicatifs aux difficultés et obstacles qu’il rencontre. Un QI bas ou élevé devient alors la cause unique de difficultés pourtant complexes. Cet indice dirige des parents en désarroi vers des solutions inappropriées et caricaturales, alors que des analyses psychologiques approfondies pourraient fournir une aide pertinente et efficace. »
Wilfried Lignier est cité dans un encart, comme auteur d'un livre "iconoclaste" sur le thème de la précocité : Dans son enquête, Wilfried Lignier constate que des parents de classes moyennes et supérieures utilisent ce levier médico-psychologique pour obtenir mieux d’une institution scolaire qu’ils jugent trop ordinaire pour leurs enfants. L'interview ci-dessous revient sur cette idée aux alentours de 5-7 minutes. Pour le reste, elle s'éparpille trop à mon sens et ne pose pas forcément les bonnes questions (par exemple, pourquoi les garçon sont-ils plus souvent détectés comme précoces : est-ce une question d'inégalité, et que les parents se posent davantage la question pour un garçon que pour une fille, ou bien est-ce relatif à une différence psychologique ou physiologique ?)
Wilfried Lignier est cité dans un encart, comme auteur d'un livre "iconoclaste" sur le thème de la précocité : Dans son enquête, Wilfried Lignier constate que des parents de classes moyennes et supérieures utilisent ce levier médico-psychologique pour obtenir mieux d’une institution scolaire qu’ils jugent trop ordinaire pour leurs enfants. L'interview ci-dessous revient sur cette idée aux alentours de 5-7 minutes. Pour le reste, elle s'éparpille trop à mon sens et ne pose pas forcément les bonnes questions (par exemple, pourquoi les garçon sont-ils plus souvent détectés comme précoces : est-ce une question d'inégalité, et que les parents se posent davantage la question pour un garçon que pour une fille, ou bien est-ce relatif à une différence psychologique ou physiologique ?)
Son livre est l'objet d'une critique assez approfondie sur le blog Les tribulations d'un petit zèbre, animé par une maman zèbre et de zèbre, très intéressant par ailleurs, et sur Neoprofs.
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