La première partie de l'émission porte sur ce qu'est le nombre. Stella Baruk explique que "Même quand j'ai trois pommes en face de moi, ce n'est pas le nombre 3. Le nombre de ..., ce n'est pas le nombre." Pour elle, les nombres, au sens mathématique, sont de toute façon une création de l'esprit, une "idéalité". Elle revient sur la façon de compter en français, avec onze, douze, etc., qui sont opaques jusqu'au seize. A dix-sept, tout s'arrange, mais la construction du nombre serait entravée par les mots en maths en français. Elle explique comment elle aborde ces difficultés avec les enfants, et finit par appeler le zéro "le chiffre du silence". C'est joli, comme expression.
Hervé Le Tellier commente le livre de Stella Baruk, dans la deuxième partie de l'émission. Elle y aborde en fait plusieurs des grands problèmes classiques des mathématiques, accessibles à des élèves de collège. Ca n'est pas bien révolutionnaire, mais pour des curieux qui ignorent ces problèmes, le livre doit être intéressant.
L'émission est coupée par un intermède musical des plus curieux : la chanson mathématiques, de Mustang. Elle est très très bizarre, cette chanson. Elle dit, par exemple,
Ici rien n’est triste
Harmonie et musique
Ici Dieu existe
Mathématiques
Moui moui moui. En plus, à écouter, c'est encore plus bizarre. Le chanteur est très... zen.
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