C'est que c'est compliqué, d'organiser, de planifier un "bon" stage. Une journée dont les collègues ressortent ragaillardis, mais qui les a menés hors de leur zone de confort. Où ils ont échangé, mais en confrontant.Où ils ont découvert, mais des choses qu'ils pourront utiliser.
Aujourd'hui, j'ai vécu une journée de formation, en tant que stagiaire, qui m'a fait réfléchir, réagir, participer. J'en ressors avec de l'énergie et des envies nouvelles, comme celle d'aller plus loin. Non pas dans mes expériences pédagogiques (encore qui si, mais ça c'est tout le temps), mais, peut-être (attention, faut voir...) dans ma façon d'envisager le métier, la communication avec mes pairs. A l'issue de cette journée, je repose à nouveau cette question que j'avais enterrée il y a des années : un petit nombre d'individus peut-il faire changer les choses, peut-il contribuer à impulser un mouvement différent ?
Jusqu'ici, après quelques bonnes claques mal digérées, je répondais (humblement ou lâchement) non. Un joli non, franc et net.
Ce soir, je doute. Et j'aime bien douter.
Cela, je le dois à des personnes intelligentes, généreuses et volontaires. Madame Blanchard qui peaufine une organisation de la journée dense, rythmée, efficace et joyeuse. Monsieur Müller qui répond à nos questions (angoisses ?) de fond, argumente, et propose d'aller plus loin, ne lâche pas le morceau. Monsieur Mahieu qui reçoit, s'implique et alimente (dans tous les sens du terme). A des Laurent, Didier, Marie-Christine, Abdel, Virginie, Gilles, Paola, et beaucoup d'autres dont je ne connais pas le prénom, qui tous sont en mouvement intellectuel, pédagogique, qui ont envie de partager, de discuter, qui ont des convictions mais ne sont pas entêtés, qui en plus sont agréables et souvent drôles.
Oui, c'était drôlement bien, aujourd'hui. Et j'étais prête à évoluer.
Bon timing.
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