J'ai posé cette délicate question à mes élèves de sixième la semaine dernière. Ils doivent élaborer des problèmes épistolaires : ils rédigent des problèmes, les mettent en forme et les illustrent, et nous allons les envoyer à une classe de CM1-CM2 pour qu'ils planchent dessus. Ensuite, mes élèves corrigeront les réponses que nous aurons reçues et étudieront les remarques pour en élaborer de "meilleurs" encore.
Voici la liste sur laquelle mes loulous sont tombés d'accord :
Je n'ai rien ajouté ni enlevé.
Je trouve cette liste pas mal du tout. Selon moi, un problème remplit son office lorsque
- les élèves parviennent à s'en emparer
"on arrive à chercher", "il faut que la consigne soit claire" montrent l'importance d'être explicite,
"il ne faut pas qu'il y ait trop de questions" traduit que tâche complexe ne signifie pas consigne fleuve, sinon gare au découragement
- les élèves doivent élaborer des stratégies
"la solution ne vient pas toute seule", premier critère énoncé par les élèves. Un "bon" problème résiste. Certains ont même formulé l'idée que trouver "trop vite" n'apporte aucune satisfaction.
- Les élèves auront intérêt, ou l'occasion de réinvestir ces stratégies par la suite
"On apprend des choses en le faisant". Les élèves n'aiment pas travailler sans bénéfice, et ils ont bien raison.
Restent "il y a des dessins et des couleurs", avis que je partage même si ce n'est en rien une obligation pédagogique. Et puis "il faut que la consigne contienne plus de trois lignes", qui m'interroge : est-ce parce qu'un problème très court est souvent facile, ou au contraire plus compliqué, par expérience ?
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