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lundi 31 octobre 2016

Se souvenir, partie 2

Dans la capsule n°2 de Mathieu Gagnon sur les bonnes pratiques d'apprentissage, notre chercheur québécois passe aux conseils pratiques.
  • On rassemble et organise les contenus de ce qu'on a à apprendre
Il s'agit de résumer, de mettre en valeurs les "grandes lignes" de ce qu'il faut connaître. Cela ne signifie pas recopier. Il y a là une première implication personnelle.
  • On évaluer sa compréhension pour chacune des grandes lignes que l'on a mises en exergue.
Pour cela, il ne suffit pas de savoir redire. Il s'agit d'expliquer soi-même, avant même d'avoir "revu". Même si ce que l'on produit est incomplet, ou très partiel, ce n'est pas grave : on compare ce qui nous est venu avec nos notes, et on corrige, en écrivant un indice, un mot qui va nous permettre, à l'avenir, d'aller plus loin et de faire correspondre du sens à cet élément. On obtient une "feuille d'indices".
  • On recommence : on ré-évalue sa compréhension. Et si ça coince, on utilise la feuille d'indices.
  • Si tout n'est pas encore au point, on fait autre chose pendant vingt à trente minutes, puis on y retourne.
  • Et ensuite, les choses sérieuses commencent : il s'agit de s'entraîner à reconstruire l'information à partir de sa mémoire. Par exemple on peut se créer des cartes questions/réponses s'il s'agit de retenir des définitions (ce qui revient à la bonne vieille récitation à papa-maman, mais sans papa-maman), ou se créer des "réseaux de concepts".
En fait, il n'y a pas grand-chose de révolutionnaire là-dedans, mais c'est bien expliqué et relativement court. Le message de Mathieu Gagnon est avant tout qu'il ne sert à rien de passer du temps devant ses cahiers si c'est pour répéter d'une façon ou d'une autre, sans y mettre de soi. Pour apprendre, il faut d'abord être motivé pour apprendre.

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