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dimanche 28 septembre 2014

De grands petits bonheurs

Il y a quelque temps, dans la même journée, je reçois des "productions cadeaux" d'élèves adorables. Un autre m'amène une énigme "parce que vous aimez bien réfléchir". Un autre des exercices qu'il a inventés "pour je les fasse en vrai". A la récré, des élèves que j'avais l'année dernière mais pas cette année m'amènent une magnifique carte, pleine de fleurs, de couleurs et de gentillesse.

Plus tard, un groupe d'élèves, y compris quelques-un que j'ai houspillés sans ménagement quelques heures plus tôt, m'expliquent qu'avec moi les maths c'est trop bien, c'est trop dar (mais comment ça s'écrit, ça ?), qu'ils aiment travailler différemment, que les manipulations concrètes pour comprendre ça leur plaît beaucoup. Tant mieux, et surtout, pourvu que ça dure. Il va falloir réussir à entretenir ce bel enthousiasme lié à la nouveauté.

Et puis il y a une élève en particulier. Une élève qui pense que les maths ne sont pas pour elle, qui se déclare trop bête (je cite, évidemment) pour comprendre, qui bouillonne. Je la reprends sans cesse, je n'ai pas encore trouvé un moyen efficace de l'aider, mais j'espère bien y parvenir. Elle me parle, m'explique, et finit par me lancer : "Sans mentir madame vous être trop ma prof préférée. Parce que quand on vous voit, on voit que vous êtes heureuse."


Mon premier objectif, c'est de donner l'envie de grandir et de transmettre qu'être adulte, ça en vaut la peine. Alors ça, c'était bien le plus beau compliment qu'un élève m'ait jamais fait.


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