Un article du blog Focus Campus est paru récemment, intitulé "L’éducation, parent pauvre de l’élection présidentielle".
Jean-Claude Lewandowski pose la question suivante :
Y a-t-il une chance que l’enseignement supérieur et l’éducation en général deviennent une priorité lors de la prochaine élection présidentielle ? Qu’ils apparaissent comme un enjeu majeur, ou au moins un thème important des débats ?
Et il répond dans la foulée :
Soyons réaliste : la réponse est non. Aucune chance.
Mais le journaliste, poursuit, et développe son point de vue, en plusieurs points :
- La vision stratégique, la projection à dix ou vingt ans, ce n’est pas tendance. Alors que l’éducation, par essence, ne porte ses fruits qu’à long terme.
- Faire de l’éducation une priorité nécessiterait, forcément, un effort financier considérable. De plusieurs milliards d’euros au moins, voire quelques dizaines de milliards. Difficile pour un pays aussi endetté que le nôtre et en perpétuel déficit. Les retombées de cet investissement seraient pourtant considérables à moyen terme. Mais quel homme politique aura le courage de tailler dans quelques dépenses pour cela ?
- L’éducation, ce n’est pas « vendeur ». Ca ne fait pas rêver, en dehors de quelques enseignants passionnés.
Monsieur Lewandowski conclut :
L’éducation mérite mieux que cela. Les défis à relever n’ont jamais été aussi complexes : la maîtrise de l’énergie, la protection de l’environnement, la santé, la répartition des richesses, l’usine du futur, la robotisation, le numérique omniprésent, les données massives… S’y attaquer réclame de l’intelligence, de l’expertise, de la vision. Chacun voit bien que tout cela réclame un immense effort collectif de qualification, à tous les niveaux. Et que les moins qualifiés auront de moins en moins de chances de décrocher un jour un emploi.
Ci-dessus, des extraits ; mais lire l'intégralité de l'article est évidemment préférable...
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