Un article du Figaro daté du 28 août dernier annonce que "Le chien de berger agit selon un simple modèle mathématique". En fait, c'est plus compliqué que cela, mais "un calcul simple permettrait d'accomplir une tâche d'apparence très complexe: rassembler les moutons lorsqu'ils se dispersent, et les pousser vers l'avant lorsqu'ils sont de nouveau réunis". Le hic: "les mathématiciens de l'équipe, qui ont testé d'autres modèles, se sont toutefois heurtés à des simulations qui n'ont pas été concluantes. «Les autres modèles ne semblent pas capables de garder des troupes de grande taille. Dès que le nombre d'individus dépasse la cinquantaine, il faut commencer à ajouter des bergers ou des chiens»".
J'entends déjà des ronchons ou des allergiques aux maths demander "A quoi ça sert tout ça ? Les chiens de berger, pas besoin de recherches pour qu'ils fassent leur boulot". Certes. Sauf que ces travaux pourraient trouver d'autres applications : "pour tenir les animaux à l'écart de zones dangereuses, mais aussi pour la gestion de mouvements de foule ou le nettoyage de l'environnement", et dans la robotique. Comme le dit le monsieur des Contes mathématiques à la fin de l'épisode sur le nombre pi, "en mathématiques parfois, le résultat est moins intéressant que ce que l'on débusque sur son chemin."
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