Je vais me faire un thé. Avec un thé, ça va aller. Et puis un carré de chocolat. Ou deux. Bon allez, je prends ma tasse et je vais en salle des profs, où réside mon alliée la bouilloire.
Hophophop, je descends les escaliers. Et là, je tombe sur une partie de mes sixièmes et quelques cinquièmes devant la permanence. Hécatombe chez mes collègues, entre l'une tout à fait aphone, l'autre absolument et douloureusement bloquée du dos. L'une et l'autre ont résisté au-delà du raisonnable, mais voilà. Du coup, mes élèves ont plusieurs heures de permanence. Ils m'aperçoivent, et me hèlent :
"Madaaaaaaame, nous abandonnez pas ! On peut venir dans votre salle ? On va se rendre utiles vous allez voir ! Allez silvouplaitmadamelommémadamelommémadamelommésiouplééééééééééé".
Comment résister ?
Ok, en route. On pose les étagères, on redécore, on recolle ce qui tombe, on fait des guirlandes de prismes droits et on affiche les nouveautés. On trouve un coin pour les poissons d'avril de cette année.
C'est gai, c'est bien.
Repatafixage des décimales de pi qui gondolent |
Atelier guirlandes de prismes |
Des petits poissons de 2015 |
Bon, je n'ai pas bu de thé, puisque je ne suis pas arrivée à la salle des profs. Et j'ai toujours 215 copies à corriger.
Mais ce n'est pas grave. Je bosserai ce weekend.
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