Pour que cela soit facile à appréhender, j'ai construit deux graphiques :
Que retenir de ces résultats ?
- Les élèves en grandes difficultés continuent de progresser et ont "décollé", même si c'est de façon modeste. En particulier leur attitude positive en classe (faire son travail, participer, poser des questions, être actif en recherche d'exercices) leur apporte des points et ils l'ont compris.
- Les élèves les plus sérieux de la classe sont clairement ceux qui ont accumulé le plus d'XP. Les "très bons" élèves peu enclins à suivre les consignes (dans la réalisation des tâches, mais aussi dans leur attitude) sont niveau 7 ou 8, mais ce ne sont pas les champions des XP.
- Je trouve l'ensemble très gaussien et cela me surprend. Je ne m'attendais pas à ce que les données numériques se répartissent ainsi, même si c'est bien ainsi que je ressens le niveau de cette classe, très hétérogène. Je craignait que mon système (qui valorise beaucoup le fait d'être positif ou non, d'être régulier et sérieux, de faire avancer le groupe et de respecter les autres) aplanisse et homogénéise. Il n'en est rien, en tout cas dans cette classe.
- Il faut que je réfléchisse à mon échelle de niveaux : idéalement, j'aurais aimé que les élèves sérieux et efficaces puissent atteindre le niveau 15 ou 16 en fin d'année. Mais comme j'ai modifié mon système en décembre, j'ai peu de visibilité globale pour cette année.
Avant de rentrer mes valeurs constatées d'XP, j'avais élaboré un graphique à partir de mon ressenti (ressenti réaliste ; sinon ce que j'espérais en début d'année, c'est que tous mes élèves atteignent un top niveau...) : à la louche, j'avais estimé le niveau que je pensais atteint par mes élèves.
Voici ce que cela avait donné :
Ce n'est pas si loin en fait ! Et il n'y a pas de lézard caché : les élèves sont bien dans "ordonnés" (beurk) de la même façon a priori et a posteriori.
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