Le but de ces événements est de faire prendre conscience aux collégiennes, lycéennes et étudiantes du poids des stéréotypes et de la façon dont ils pèsent sur leurs choix d’orientation.
Pour les chanceux qui en ont la possibilité, il reste une session, le 14 janvier 2016, à Paris, pour les élèves de troisième et de seconde. Ensuite, des dates sont prévues à Villetaneuseen février, à l'Ecole Polytechnique à Palaiseau en mars, et plus tard à Bordeaux, Lille, Lyon, Montpellier, Nevers, Strasbourg, Toulouse… Et à Rouen, dites ???
Au programme cette année, une “promenade mathématique”, conférence donnée par une mathématicienne ; une représentation de Dérivée, pièce suivie d’un débat du public, sous forme d’improvisations théâtrales, proposé par la compagnie LAPS / équipe du matin ; des speed meetings entre les jeunes filles et une dizaine de professionnelles qui viennent présenter leur métier et leur parcours d’études ; des ateliers sur les stéréotypes liés aux métiers et aux disciplines et qui continuent à être véhiculés par la publicité, les médias, etc. Et tout cela est gratuit (mais organisé : elles faire un tour sur la page de femmes et maths pour télécharger les formulaires nécessaires à l'inscription par les profs).
Pour la petite histoire et parce que je n'en suis toujours pas remise, il y a donc trois ans, Cédric Villani nous avait accueilli, puisqu'il est à la tête de l'institut Poincaré et qu'il héberge l'association Femmes et maths. Il avait plus ou moins improvisé un discours d'ouverture, et nous avait expliqué que c'était étrange tout de même que plus de femmes ne se tournent pas vers la recherche en maths, car c'était un des secteurs qui permet d'organiser son temps et de gérer sa charge de travail, ce qui permettait ... d'élever ses enfants et de s'occuper de sa maison... Ah ben alors en effet, c'est curieux tout de même !
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