J'aime bien, comme commande. C'est précis et je dois viser l'utilité. Une contrainte se greffe : j'ai une heure, une heure dix maximum. C'est court.
J'ai réfléchi, en m'appuyant sur mon expérience (qui commence à ressembler à quelque chose, car je prends de l'âge, ma pôv dame), sur des séances de groupes réussies et loupées que j'ai pu mener, et j'ai bâti un plan détaillé.
Ensuite, j'ai farfouillé sur le thème sur internet, à la recherche de références. Préparer une intervention, même sur un thème qu'on pense maîtriser de façon correcte, c'est l'occasion d'enrichir sa culture et de combler des lacunes qu'on ignorait. Et une fois ces références digérées, je les ai intégrées à ma préparation.

Ensuite, peu d'articles se dispensent de citer Mérieu. Mérieu écrit que "le groupe est constitué de relations plurielles d'échanges, articulées sur un contact qui est donné comme le réel et évacuant tout ou partie de l'autorité du maître". C'est souvent là que ça coince, avec les enseignants : ils ont peur de perdre un pouvoir qu'ils n'ont en réalité jamais eu.
Je me suis ensuite tournée vers Vygotsky, que je connaissais pour la zone proximale de développement, par exemple. Mais là, est-ce l'abus de nourritures riches, toujours est-il que je n'ai pas compris l'article que j'ai péniblement lu. Je le mets de côté, on verra d'ici quelques jours.

En tout cas, l'ouvrage se lit facilement. Les fonctionnements possibles en groupes, les rôles de chacun, les aspects affectifs et sociaux, les méthodologies de travail individuelles et collectives y sont disséquées à l'extrême. L'auteur m'a l'air d'un naturaliste assumé, dans les intelligences multiples de Gardner. Mais c'est une lecture intéressante. Cependant, j'ai du mal avec les exemples "de la vraie vie de la classe" : c'est un détail, mais que les élèves soient nommés Martine, Jean-Marc ou Serge me déconcentre.
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