A la question : "quelles sont les différentes facettes du métier de prof ?", voici ce qui a été répondu. Quand j'ai lu un mot je l'ai écrit, quand je l'ai relu je l'ai souligné.
On retrouve leur préoccupation principale : vais-je savoir être une "figure d'autorité" ? Mais aussi tout un tas de choses très riches. Je suis fan de "faire réfléchir sur soi-même, sur l'avenir, sur la société" et "donner envie d'apprendre". Je n'aime pas trop l'idée de "confident", qui me semble dangereuse. Ni de psychologue si c'est un nom commun.
Mais on retrouve trois des quatre postures : l'expert, le pédagogue, le représentant de l'institution/l'adulte, et il manque l'humain, juste. Mais c'est normal : pour le moment nos FSTG doivent enfiler le costume de prof.
Qu'aurait-on répondu au même âge?
RépondreSupprimerJe me rends compte 20 ans (plus)après que la notion de mise en scène de soi-même en tant qu'apprenant qui a acquis la faculté de pouvoir s'observer en direct comme tel (et après une heure au téléphone avec ma jeune stagiaire)est de plus en plus évidente...L'expérience? pas sûr...Une meilleure connaissance de soi plutôt jusqu'à savoir transformer ses handicaps (la voix rocailleuse presque masculine en ce qui me concerne)en véritable atout voire en terrain de jeu..(les élèves qui reviennent me voir disent "votre voix me manque" et ils ignorent totalement qu'ils guérissent chaque fois un peu mon plus gros complexe..)
J'ai tendance à penser que c'est le bon côté de l'âge...
Coucou,
RépondreSupprimerje ne me retrouve pas dans ce tableau. La question du prof comme chainon de l'autorité ne se pose même plus et c'est bien dommage et si je refuse de l'être?. Tous ce qui touchent aux relations personnelles me sont étrangères. Les valeurs de la République, j'y crois pas...trop de contre exemples de gens "respectables" autour de nous, le respect comme valeur cela me suffit. Le prof détenteur du savoir...oui peut être mais je préfère le contraire..être "poseur de questions", être celui que l'on doit convaincre...
bisous mr
@ Barbara : je suis bien d'accord, l'expérience/l'âge change tout et est facilitateur, à condition de savoir analyser ses forces et ses faiblesses.
RépondreSupprimer@ Marc : d'accord, mais pour être celui qui pose des questions il faut bien être expert dans ta discipline, et en pédagogie. Le terme "expert" ne signifie pas forcément qu'on se la pète, mais juste qu'on a appris des choses dans le domaine. Les quatre postures "classiques" n'indiquent pas comment exercer, mais renvoient à nos rôles auprès de nos élèves. Et le respect mutuel est indispensable pour construire, je suis d'accord.
Quant à se reconnaître dans cet inventaire à la Prévert, c'est en effet bien difficile, et c'est normal : c'est le résultat du mélange de vingt réflexions.
Bises à tous les deux !
PS @ Barabara : nous nous croiserons peut-être demain à l'ESPE ?
oui je te guette!
RépondreSupprimerMais je suis maladivement (merveilleusement toujours très en avance...) et ma stagiaire aussi m'a t'elle-dit...
Pour en revenir au débat précédent, le "poseur de questions" oui on doit être ça mais je préfère le "récepteur privilégié des questions"...Et les réponses...on s'en fout..On a tout réussi quand on a fait émerger les questions...
bises
Je commence à 9h à l'espe ; cela nous laisse une chance de nous croiser!
RépondreSupprimerPour la suite de ton message, je ne suis pas tout à fait d'accord : faire émerger des questions, oui, en premier lieu. Mais à celui qui parvient à se poser des questions, je crois qu'il faut donner des réponses possibles, des pistes, des apports supplémentaires, si possibles contradictoires. Guider en respectant le libre arbitre de l'autre.