
La numération romaine a pour avantage de n'utiliser que sept symboles, de disposer de symboles faciles à réaliser, d'être plus courte. Mais comme inconvénients d'obliger à réfléchir et à effectuer des additions et des soustractions, d'être moche (et paf, dans la tête), de ne pas permettre de représenter les grands nombres facilement, de ne pas être lisible intuitivement, et, argument qui m'a frappée, de pouvoir être confondue avec des lettres :
Prof : " Etre confondue avec les lettres I, X, C, tout ça ? C'est ce que tu veux dire ? "
Elève : " Ben oui : si je vois écrit DIX, par exemple, ça peut être "dix" ou alors ça fait 59 ! Comment on est censé deviner ? Un coup c'est des chiffres, un coup c'est des lettres, et pourtant c'est pareil ! Moi je trouve ça flippant. "
Prof : " Ah oui il est bien choisi, ton exemple. J'aime bien cet argument, tu vois, du coup. "
Elève : " En fait c'est parce que quand j'étais petit j'ai dit un jour "Louis xi" au lieu de "Louis XI" et j'ai eu trop la honte comment tout le monde s'est moqué. Mais c'était pas ma faute, comment j'étais censé savoir ? "
Plus tard, des élèves reviennent à la charge sur ce thème :
Elève : " Madame, pourquoi en histoire on utilise encore des nombres romains alors que c'est moins pratique ? "
Prof : " Qu'en pensez-vous, tous ? Que pourrait-on répondre à votre camarade ? "
Elève 1 : " C'est parce que les historiens ils savent compter que comme ça ? "
Elève 2 : " Ou parce que ils aiment bien les trucs vieux ? "
Elève 3 : " Ou alors c'est parce qu'ils sont pas forts en maths, ils savent pas faire avec les positions des chiffres, ils préfèrent compter. "
Elève 4 : " Peut-être ils trouvent ça fait plus classe."
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