J'enseigne en collège, j'enseigne à l'ESPE, mais je suis aussi formatrice REP+, et formatrice académique.
Dans ce cadre, aujourd'hui, j'ai animé une formation sur le climat scolaire, au Havre. J'ai été mauvaise, mais bien, bien mauvaise. Je n'ai pas géré l'espace et son organisation, je n'ai pas maitrisé le temps, j'ai été en-dehors, pas assez réactive, pas assez rentre-dedans, pas assez adaptable. Probablement ne m'étais-je pas non plus assez emparée du dispositif, de ses modalités.
J'ai loupé, et ce n'est la faute de personne d'autre.
Alors que faire de cela maintenant?
Hé bien assumer, déjà. Ensuite, relativiser. Et puis agir. J'y retourne dès que je peux, et je leur dis : j'ai loupé la fois dernière, alors là, je vais vous montrer que je peux faire mieux que ça. Je ne vais pas non plus annoncer un feu d'artifice, hein. Mais je vais faire en sorte que les enseignants auxquels je m'adresse sentent que je ne m'en fiche pas, que ma mission m'intéresse, me motive, et qu'eux aussi, ils m'intéressent et me motivent.
Vous voyez, les jeunes (élèves et étudiants) : on se plante à tout âge, avec toute ancienneté. Et on peut rebondir, la plupart du temps. C'est une question d'humilité (ben oui, je me plante, et je ne suis pas toujours compétente), de fierté (Je ne vais pas en rester là, non mais sans blague !) et d'énergie (On y retourne, taïaut !).
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