Des maths (mais pas seulement) pour mes élèves (et les autres).

samedi 7 janvier 2017

BHL à Nanarland, avec des maths dedans...

Mon mari a attiré mon attention sur cette affiche de film :


Ce film, datant de 2009, est ainsi décrit sur Allociné : professeur de mathématiques, Régis Deloux a un jour le pouvoir de voyager dans les films où il rencontrera enfin la femme de ses rêves.


Quelqu'un l'a vu ? Parce qu'après avoir lu la critique sur Nanarland, ça ne va pas être possible. Même sous un angle sociologique. 

Alors ça, ce sont des élèves. 
Cinéma a été un échec, semble-t-il très médiatisé. Le flop a été tel que Cinéman a plongé son réalisateur dans la dépression, après qu'il a essayé de "sauver" son film en enchaînant erreur sur erreur. Par exemple (et on s'en aperçoit même dans la bande annonce), il a modifié après coup les dialogues, en post-synchronisation.


Il y eut tout de même quelques critiques positives : l'hebdomadaire Marianne (« un formidable sacrilège que ce film, qui malaxe les grands titres de cinéma et rend hommage à l'illusion ») et le Figaro (« rien ne ressemble à cette comédie d'amour déjantée, divertissante et réjouissante »), deux journaux dans lesquels a écrit Yann Moix, le réalisateur. Le film bénéficiera également d'une pleine page d'éloges dans Le Point, sous la plume de Bernard-Henri Lévy (« le spectacle le plus impressionnant qui nous soit donné de voir ces jours-ci » et même « un film qui fera date », convoquant Auguste Comte et Hegel pour appuyer son analyse) ; Yann Moix avait en fait demandé à BHL de lui écrire une bonne critique, après lui-même avoir écrit un bon article sur son film Le Jour et la Nuit, massacré par la presse.

Le film a été primé deux fois sur trois nominations lors des Gérard du cinéma 2010 : Franck Dubosc pour le Gérard du désespoir masculin et le film lui-même pour le Gérard du plus mauvais film.

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