Samedi matin, c'est le weekend
. Nous sommes levés à 6h comme d'habitude : la grande a cours.
Qu'allons-nous donc bien pouvoir faire ? Tiens, je vais commencer par répondre aux mails professionnels qui attendent une réponse. Jeudi matin j'avais réussi à ne plus en avoir en retard. Combien en ai-je, là ? Oh, 24. Bon, zou. Réponses aux collègues, aux chefs d'établissements dans lesquels j'interviens en tant que formatrice, aux organisateurs du stage de formateurs à Lyon, aux inspecteurs, à des élèves (je n'arrive pas à résoudre cette question, j'ai perdu mon code pronote, pourriez-vous s'il vous plaît madame m'envoyer des exercices en plus,...), à des étudiants (j'ai envie d'en savoir plus sur...), à des parents attentifs, inquiets ou "juste" contents. Bon, 7h15-9h15, j'ai répondu à tout le monde. Et maintenant ? Les copies, les préparations de séances, la lettre aux fédérations de parents, la préparation de la réunion parents profs, le sujet d'évaluation de troisième, ou le visionnage des conférences à voir avant mon départ à Lyon ? Hé non. On va faire un peu d'histoire géo pour mon mari-très-très-prof : direction Leroy-Merlin et la jardinerie : il faut du sable, à moindre coût, de différentes couleurs, pour réaliser une oeuvre d'art éphémère inspirée de l'art aborigène.
Ca m'a vraiment fait penser à ça, que j'ai déjà posté mais que je remets pour ceux qui ne connaîtraient pas.
Et ça m'a réjouie, aussi. Parce que c'est comme ça que j'aime aussi envisager mon métier.
Bon, 11h25. Je commence par quoi maintenant ?
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