Des maths (mais pas seulement) pour mes élèves (et les autres).

mercredi 12 mars 2014

A force de tout prévoir, on ne prévoit pas l'essentiel.

Aujourd'hui, journée de formation. Il a fallu beaucoup bosser pour la préparer, comme la vingtaine d'autres demi-journées animées. Mais là, il s'agissait d'un thème nouveau pour moi (à exposer, pas à pratiquer, heureusement). De jeunes collègues intéressants, motivés, assidus, demandeurs. Des tas d'échanges, quelques conseils, de l'énergie (j'espère) transmise. Beaucoup d'exemples, de mises en oeuvre, de modes d'emploi, du concret, et mes moteurs : l'amour du métier et une bonne dose d'idéalisme assumé.

Mais avant tout cela, une conférence par monsieur Sénéchal, inspecteur de lettres. J'aime bien le changement, la surprise, les grands coups de pied dans la fourmilière des idées reçues, et je ne suis pas contre un soupçon de provocation lorsque c'est pour la bonne cause... Voici donc quelques phrases notées en vrac qui m'ont bien plu :

  • Nous sommes responsables de la façon dont on éduque, quelle que soit la discipline concernée.
  • Que tout le monde, même ceux qui ne la ramèneront jamais, même ceux qui ne comprennent pas grand -chose, se sentent bien en classe.
  • On est des pros !
  • Si les profs ne reprennent pas le pouvoir de l'intelligence dans leurs classes, l'école est perdue.
  • Les élèves ne sont pas des machines à apprendre.
  • Accepter que les élèves existent, c'est sortir de soi.
  • C'est l'implicite qui tue.
  • Il faut rendre la dignité à la parole, même lorsqu'elle est provocation.
  • Si vous êtes prof, vous acceptez la diversité du monde.

Et ma préférée, sans doute parce qu'elle résume ce que je n'ai compris qu'il y a peu :
A force de tout prévoir, on ne prévoit pas l'essentiel.

(à suivre)

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