Des maths (mais pas seulement) pour mes élèves (et les autres).

samedi 31 décembre 2016

Dans quatre heures et une seconde, il sera une année première !

Il est 20 heures au moment où j'écris cet article. Plus que quatre heures et une seconde avant d'en finir avec 2016. Pour ma part, 2016 a été une belle et douce année, et puis elle avait de belles propriétés, mais forcément pas l'élégance naturelle et silencieuse d'un nombre premier... 2016 se termine avec cette seconde intercalaire, certes pas non plus une rareté, mais c'est rigolo. Mais voilà, 2017, c'est plus joli, pis c'est tout. Alors, chère année 2017, il va falloir être à la hauteur de cette primalité, et être encore plus belle et encore plus douce que 2016. Je m'y attèle de ce pas : on ne peut pas réussir une année sans y contribuer activement soi-même.

Homonymie qui tape

Un de mes étudiants m'a envoyé cette photo :


Je savais qu'un chanteur du nom de pierre Carré avait existé (il est mort il y a quelques années). Mais je n'en avais pas l'image de cette pochette. J'avais plutôt l'image transite par la vidéo ci-dessous... Attention, c'est réservé aux courageux...


mercredi 28 décembre 2016

Et de trois !

Aujourd'hui, Pierre Carrée a trois ans !!


Les statistiques, du 27 décembre 2015 au 28 décembre 2016 :
  • 97 788 visites en un an, soit une augmentation de 72% environ cette année par rapport à la précédente ; 
  • Le nombre quotidien de visites est toujours très variable, dépendant directement de si je publie ou pas, mais plus stable ; 
  • Cet article est le 824ème, et le 269ème de l'année. J'ai donc publié un peu plus que l'année dernière, alors que j'avais l'impression de n'écrire qu'assez rarement. J'atteint une moyenne de 22,4 articles par mois. Pas si mal en fait !
  • Le top 10 des articles les plus consultés :

Ce sont toujours les mêmes articles qui sont en tête, de façon assez mystérieuse d'ailleurs. "Le surfeur, à peu près", en particulier, rencontre un succès que je ne m'explique pas. Et il n'y a qu'un seul article de 2016, tous les autres datant de 2014 !

Allez zou, on est repartis pour un tour !

lundi 26 décembre 2016

L'enseignement, un artisanat ?

Ce matin, j'ai lu la première moitié du rapport 2015 de l'inspection générale. J'ai trouvé cette lecture très intéressante (hé oui). Rédigé conjointement par deux inspections générales, l’Inspection générale de l’éducation nationale et l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche, le rapport couvre la période 1998-2015. Je me suis surtout attachée, pour le moment, à le première partie, en me concentrant plus particulièrement sur les notions d'innovation et d'expérimentation. Plus tard je reprendrai ma lecture, sur le décrochage scolaire. Evidemment ces compte-rendus ne sont que partiels : le rapport propose des tas d'autres entrées.


Le rapport commence par tenter de définir et de différencier innovation et expérimentation: "la relation entre les deux termes n’est pas toujours très claire". Tout un travail sur l'étymologie, le choix des mots et leurs liens est mené.
Voici des extraits, prélevés dans le rapport. Le dernier paragraphe m'a plu, parce qu'il exprime tout à fait ma vision du métier.
Pourquoi l'innovation et l'expérimentation ?
Historiquement, l’innovation / expérimentation s’inscrit également dans une évolution qui ne se limite pas aux cinquante dernières années. Mais comme le souligne Jean-Pierre Obin, « Avant les années 1960, l’échec scolaire, ou plutôt le sentiment d’échec scolaire, n’existe pas : il y a de bons et de mauvais élèves, mais le système n’est pas rendu responsable du fait que certains sont mauvais. À partir du moment où on lui fait porter la charge de cette situation, qui devient socialement intolérable, l’État est conduit à chercher des solutions à ce qui est devenu un « problème ». On voit alors d’autres notions apparaître – le changement, le projet, l’innovation – comme conséquences de ce transfert de la responsabilité des inégalités scolaires des individus vers l’institution ». 
Dans les faits, la massification et la diversification sont le fruit de la combinaison de la crise économique, avec le déclin des industries traditionnelles très demandeuses en main-d’oeuvre peu qualifiée et concomitamment une insertion professionnelle facilitée pour les diplômés, et d’une intégration scolaire accrue par le choix, sur une base essentiellement idéologique, du recul du moment de diversification des parcours scolaires.

L'innovationL’innovation est d’abord un jugement : on peut décider de ce qui est innovant ou non. Elle implique la nouveauté, l’inédit. Elle est une démarche de création, de combinaison singulière d’éléments préexistants ou d’émergence d’éléments inédits. Elle dépend du contexte local. L'innovation renvoie à l'individu, ce qui parfois inquiète l'institution. L’innovation viendrait de la base, elle serait fondée sur des astuces, des trouvailles, des choix que font émerger la réflexion personnelle, l’intuition, la résonance individuelle, la singularité d’une situation locale, etc.

Ainsi, l’innovation ne vaut que parce qu’elle est unique, qu’elle est le produit remarquable d’un alignement rare, d’une combinaison heureuse de personnalités qui la portent, de données contextuelles favorables et d’objets façonnés avec passion.
Quatre mots-clef sont donnés autour de l'innovation : l'originalité (l’innovation, ce n’est pas forcément « de l’original ». Mais elle possède « une potentialité de nouveau qui se concrétisera dans les actions »), les valeurs (l’innovation permet de réactiver les valeurs, qui en sont motrices), le pouvoir (elle s’inscrit dans une tension entre deux sources de pouvoirs, les enseignants et les ministres), et le changement (pour une majorité, « l’innovation, c’est du changement. », mais c’est aussi une évolution, une transformation progressive qui s’inscrit dans la continuité).

L'expérimentation
L’expérimentation est un fait qui s’impose comme telle. Elle s’apparente à une mise en oeuvre, à une inscription assumée dans le réel. L'expérimentation renvoie au système, car elle s'apparente à une prise en charge par l'institution, avec toutes les contraintes que cela implique. L’expérimentation serait une captation par le système d’une innovation première, captation dont on peut craindre qu’elle fasse perdre à l’innovation tout ou partie de sa saveur et de sa valeur, dès lors qu’il s’agit d’envisager une généralisation, donc l’intégration systémique d’un objet singulier

Une contradiction
En première lecture, l’innovation est en décalage par rapport au réel au sens où elle se constitue en dehors de celui-ci. L’expérimentation, quant à elle, est une mise à l’épreuve, dans un fragment du « vrai » monde. En seconde lecture, par renversement du schéma, l’innovation apparaît comme une évolution pragmatique née d’un rapport immédiat au réel, une compréhension intime de son fonctionnement, tandis que l’expérimentation, avec la lourdeur de son protocole, peut se donner comme objet désincarné dans un lieu cette fois isolé du monde. Il y a donc, dans un cas comme dans l’autre, une forme d’isolement, à la fois propice au déploiement de l’idée et obstacle potentiel à sa diffusion.

L'enseignant artisan
L’innovation, pratique constitutive, quotidienne, du métier d’enseignant, est  précisément la forme aboutie de l’artisanat, un art du singulier au service d’un petit nombre, et toute tentative par l’institution d’en faire la nouvelle clé de voûte du système se heurte à une double difficulté, celle de l’impossibilité de la réplication situationnelle et celle du caractère fondamentalement éphémère de l’innovation.
Du côté du pionnier se mêlent le plaisir souvent solitaire de la nouveauté, la difficulté à s’inscrire dans la démarche rigoureuse d’une expérimentation en bonne et due forme et la frustration d’une  reconnaissance limitée du travail mené et des efforts déployés. L’enseignant innovant peut se trouver en porte-à-faux par rapport aux autres membres de la communauté éducative dans son établissement. Il peut aussi avoir le sentiment que la lourdeur administrative d’une intégration institutionnelle est de nature à broyer les meilleures volontés.

dimanche 25 décembre 2016

Avec une classe virtuelle, je suis nulle !


J'ai découvert aujourd'hui un simulateur de cours de mathématiques, à partir d'un article du Café Pédagogique. En s'inspirant de ce qui existe déjà dans d'autres pays (aux Etats-Unis en particulier), Fabien Emprin (Directeur Adjoint chargé de la formation et du numérique à l’ESPE de l’académie de Reims) propose un simulateur de cours de maths. Le but est de "sortir des formations descendantes, subies par les stagiaires". Voilà qui est tout de suite très engagé, comme point de vue. Mais en tout cas l'idée est originale et attractive.

L'outil n'est pas si facile à prendre en main (en particulier juste après un réveillon, un micro-nuit et un déjeuner de Noël, certes) : il faut comprendre ce que signifient vraiment les propositions qui s'affichent. En ce qui me concerne, je n'ai pas correctement interprété de prime abord. En fonction des consignes données aux élèves, on voit les écrans s'allumer ou pas, les élèves construire leur figure géométrique ou pas, travailler ou pas, poser des questions ou pas. Le simulateur propose en fin de partie une évaluation de ce qu'ont fait et appris les élèves et un récapitulatif de que le professeur a donné comme consignes. 


J'aimerais tester autre chose que la géométrie, mais je n'ai pas réussi

Fabrice Emprin explique qu'il a cherché à "faire réfléchir sur la façon dont on introduit le numérique dans son enseignement. On simule des pratiques avec des interactions des élèves qui ont été programmées à partir de ce que l'on a observé en classe." Bien sur, "le simulateur ne prétend pas révéler la réaction d'un élève moyen. Il essaie de confronter les enseignants à un élève virtuel comme ils sont confrontés à des élèves inattendus en classe." Je trouve aussi que la limite réside dans le manque de variété des pratiques de l'enseignant, et dans la nature des informations données. Je me suis souvent retrouvée à agir un peu au pif, car il me manquait le ressenti de classe, forcément ; et j'aurais voulu agir de façon différente de ce qui est proposé. Résultat : je suis nulle (même après plusieurs essais) ! Au mieux, la moitié des élèves proposent une conjecture correcte, trois ou quatre groupes trouvent une explication, et j'en ai toujours un bon paquet qui, à long terme, ne tirent pas de bénéfice de l'activité... J'espère ne pas être aussi mauvaise en vrai !






Cela dit, c'est un outil intéressant dans le sens où "cela amène les enseignants en formation à discuter de ce qu'ils font en classe, par exemple comment ils lancent une activité", et j'ai bien envie de le proposer à mes étudiants, sur une partie de séance. J'aimerais bien avoir leur ressenti aussi : peut-être est-ce moi qui comprend, qui interprète de travers, ou qui réagit d'une façon trop peu normée pour l'application. De toute façon il y a matière à engager des échanges sans aucun doute constructifs.

Je suis plus perplexe quant à l'utilité plus "générale", "universelle" de l'outil, qui généralise tout de même l'in-généralisable. Je ne parviens pas non plus à m'approprier le bilan, à l'analyser de façon constructive.

En tout cas, c'est un travail original, remarquable et dont je vais chercher à exploiter les potentialités. Je vous raconterai !

Compâtissier

Quoi, quoi, quoi, les maths ça sert à rien ??? Pfff, n'importe quoi : pour préparer un des 112 desserts du réveillon, ma fille et moi nous sommes trouvées devant un problème : découper des disques de diamètres très précis dans des gâteaux à la pistache. Mmmmh, comment allions-nous faire ? Il fallait vraiment respecter les mesures.
Hé bien nous avons inventé le compâtissier : un compas associé à un support de bougie d'anniversaire. Et paf, nous avons obtenu L'outil adapté :


En action (attention, je suis super concentrée. Faut pas se louper) :


Et le résultat (en plus, c'était très très bon, miam) :


Mon mari a proposé de le breveter. je pense que c'est une bonne idée. C'est sûr, avec ça, je vais devenir hyper riche.
Grâce aux maths.
Et toc.

vendredi 23 décembre 2016

Denise Masvigner : son cahier

Mon mari m'a dégotté et offert un cahier. J'aime beaucoup les vieux cahiers de maths : on y apprend des tas de choses, sur l'époque, sur les gens, et puis c'est émouvant d'avoir entre les mains un objet s-dont on imagine qu'il a recueilli concentration, application, à une autre époque.
Après Josette, voici donc Denise.
La couverture du cahier : allégorie des mathématiques?

Denise Masvigner ne se présente pas, dans son cahier... J'ai farfouillé par-ci, par-là, mais je n'ai pas trouvé grand chose. Denise était en "2ème année" en 1940-41, en "3ème" en 1941-42. Ces dénominations de niveaux de classes ne correspondent pas à celles en usage en France à ce moment-là. Sans doute Denise était-elle belge : la 2ème année correspondrait alors à notre 4ème de collège, et elle aurait eu 13 ou 14 ans en 1940. Au vu du contenu du cahier, c'est possible. Denise aurait pu être l'une de ces jeunes filles...


Que raconte ce cahier ?


  • D'abord, il présente des tâches similaires de celles que nous enseignons à nos élèves, mais souvent avec un vocabulaire autre :

equimultiples 
Ca, je viens de la faire en cinquième...
la règle des signes
Le "produit en croix" (berk) 
calcul littéral 
l'apothème 
Thalès, sans Thalès.
J'avoue beaucoup aimer ce vocabulaire, ces formulations. j'ai bien conscience qu'il n'est plus possible de s'exprimer directement ainsi en classe, au risque de n'être compris de personne. Mais c'est si joli...

  • Il y a aussi ce qu'on ne fait plus :
Les mesures algébriques... Ce que j'aimais ça, au collège !
Allez, encore un peu démesurés algébriques, juste pour le plaisir. 
Les systèmes, disparus du programme actuel du collège
De la géométrie "à l'ancienne".

  • Les pratiques pédagogiques :
Les correction sont apportées avec soin et en couleur. Mes élèves, eux, tiennent souvent à les porter en vert...
Le cahier contient une multitude de problèmes de ce type : des histoires de vitesses, de remplissage ou d'écoulement, etc.
Le cahier est vérifié et corrigé par l'enseignant 
Violent... 


Deux parties figurent dans le cahier : la première, l'algèbre
et la deuxième, la géométrie.
Concernant ces deux dernière photos, il est intéressant de remarquer que l'enseignant mène de front l'algèbre et la géométrie. Certains jours, il a étudié un peu des deux. La progression spiralée n'est pas une nouveauté... même si ici ce n'est pas vraiment spiralé. Mais il n'est manifestement pas question de ne travailler qu'un thème pendant une période continue.


C'est une petite merveille, ce cahier : parce qu'il est beau, avec une écriture, un soin qui sont remarquables, et bien loin des travaux de nos élèves actuellement (même si je suis la première à être très indulgente sur la forme, la propriété : je veux du fond bien plus que de jolis éléments de surface), et puis il est bourré de fautes, d'erreurs, de compréhensions erronées. Et ça, c'est vraiment intéressant. Je vais me pencher plus avant sur ces traces là : Denise semblait en difficultés, globalement, en maths, et on mesure dans son cahier comme elle essayait d'appliquer des recettes sans les comprendre. 

Et puis je vais rédiger un autre article aussi, sur les copies de Denise. Car je n'ai pas que son cahier, j'ai aussi des copies !

vendredi 16 décembre 2016

Mon écran solitaire

J'ai découvert hier, grâce à des collègues, l'application Lonely Screen. C'est une application que l'on télécharge et que l'on installe sur l'ordi, et qui permet ensuite de recopier son écran de téléphone sur l'écran de l'ordi, et donc de la projeter en classe. 
Ca marche très bien  j'ai essayé aujourd'hui, et j'ai un peu bidouillé (je n'avais pas validé la recopie Lonely screen à partir du téléphone, alors forcément ça ne fonctionnait pas), mais maintenant c'est parti. C'est une alternative à la visualiseuse, quand on n'a pas la chance d'en avoir une en classe... 
Seul bémol : je ne parviens pas à avoir un affichage sans la barre de fonctionnalité de l'appareil photo.

Bon ok, j'aime un peu Noël quand même.

C'est les vacances... Vaaaaaaa-cannnnnnn-ces. Pfiou, quelle période ! Entre le boulot par-dessus la tête, les gastro des enfants (encore cette nuit, dans le vomi jusqu'aux coudes...), les pics de pollution qui me laissent ratatinée, les conseils de classes, c'était intense.


Mais ça y est, on est en vacances. Je vais pouvoir bosser, mais à mon rythme, cuisiner, lire, écouter de la musique et me réveiller à six heures, mais sans réveil.

Comme chaque année, les élèves m'ont demandé si j'aimais Noël. Comme chaque année, j'ai dit non et j'ai développé. Comme chaque année, cette idée les a horrifiés. Comment peut-on ne pas aimer Noël ?

Et pourtant, j'évolue. C'est aussi un peu de leur faute. Ils sont tellement contents, eux, déjà. Et puis c'est l'occasion de me couvrir de cadeaux, de façon aussi excessive que charmante. Cette année, ils ont fait fort, mes loulous. Mais il y a aussi mes étudiants ; ils ont organisé un goûter, pour notre dernière séance de 2016 : boissons, gâteaux, bonbons, musique de Noël et bonne grosse bonne humeur (spéciale dédicace à Marie-Anne, imbattable en la matière ! ;-) ). Cette année, j'ai accueilli tout ça avec décontraction et amusement. J'en arrive à avoir envie de faire un gâteau en forme de bonhomme de neige pour le réveillon, et de fabriquer des décos pour la maison... J'hésite : je vieillis et je me ramollis, ou bien je rajeunis et je me la joue joie de Noël ?

Evidemment, les cadeaux des enfants et de leurs parents, leur plaisir à me les apporter, ça m'a fait chaud au coeur. Je ne mérite vraiment pas tout ça, car je fait juste mon métier comme je l'entends, sans que cela ne me coûte. Mais qu'est-ce que ça fait plaisir !!! Allez, je ne résiste pas, je vous montre. En plus, je l'ai promis à plusieurs élèves qui comptent bien voir leurs oeuvres publiées ici.

M. a fabriqué des savons
A. : Madame, j'ai pris ça parce que c'est un hexagone, là !
L., F. : du bonheur, du chocolat, des coeurs et des fleurs...
Alors là, E. a réalisé quelque chose de fantastique : elle a elle-même créé des jeux, en rapport avec des compétences mathématiques, et a tout mis en page façon Noël. Super !!!
K. m'a écrit une lettre adorable, et n'a pas oublié son humour ! :-)
A. résume tout ce en quoi je crois. On se comprend, eux et moi.
M. et C. m'ont fabriqué des porte-clefs, qui sont dores et déjà sur mon trousseau du collège.
E. a fait elle-même une bougie.
Mais j'ai été tout aussi touchée par les élèves qui m'ont apporté un petit chocolat, qui ont pensé à venir me souhaiter de bonnes vacances avant de partir... Ce lien, qui existe et se développe entre nous, je suis vraiment persuadée que c'est un appui pour travailler mieux, pour aller plus loin. Et je peux aimer mes élèves sans rien perdre en exigence, au contraire.
Pour finir, merci à B., qui m'a offert un mug assez remarquable et qui m'a laissée perplexe tout une soirée : dessus, il y a Hulk et marqué "Mode gentillesse désactivé". Je me suis longuement interrogée sur ce choix. Aujourd'hui, je lui ai demandé. Il m'a répondu "Ben en fait, vous êtes tout le temps super gentille, enfin presque tout le temps, parce que quand vous vous fâchez c'est comme si vous êtes Hulk. D'un coup, vlan, et alors là vous êtes vraiment pas contente."

Certes.