Alexandre Grothendieck enfant |
mathématique.
Pour ceux qui auraient échappé au battage médiatique au moment de sa disparition en novembre dernier, Alexandre Grothendieck avait, enfant, découvert lui-même que le périmètre du cercle était proportionnel à son diamètre, alors qu'il était dans un camp pendant la seconde guerre mondiale. Elève sans éclat et qui a bien du mal à "canaliser son énergie" (on croirait une appréciation sur un bulletin), il suit des études de mathématiques convenables. Et puis voilà, des rencontres (Schxartz et Dieudonné, tout de même...) et c'est l'explosion des capacités incroyables de Grothendieck.
Sa vie semble une suite de ruptures, de colères, peut-être de déceptions ou d'amertumes. Anarchste, antimilitariste, il plaida pour l’arrêt de toute recherche, estimant que la science a perdu toute conscience. Grothendieck percevait sans doute la vie d'une façon très particulière. Ma première dissertation de philo, en terminale, avait pour sujet "Le bonheur est-il possible à l'ignorant ?" mais on pourrait aussi se demander si le bonheur et la paix sont possibles à celui qui possède une telle intelligence. Il a dû pas mal souffrir, et ceux qui ont vécu dans son entourage aussi d'ailleurs.
Reste à savoir quoi faire de tout cela... Mais Jean Malgoire a dit de ces écrits : «Mon bref coup d’œil m’a convaincu que ces notes sont riches et méritent d’être examinées en détail».
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