Des maths (mais pas seulement) pour mes élèves (et les autres).

vendredi 15 juillet 2016

Les femmes, les hommes, les maths.

Les troisièmes journées Parité en mathématiques se sont tenues vendredi 8 juillet à l'Institut Poincaré (qui héberge l'association Femmes et mathématiques), et force est de constater que l'événement m'a totalement échappé. J'aurais vraiment bien aimé y aller, mais bon, on ne peut pas tout faire je suppose...


Ces journées ont pour but d'aborder " le sexisme ordinaire, qui contribue à créer un environnement dans lequel les femmes sont, de manière insidieuse et par leur minorité, peu à l’aise ", et particulièrement " le syndrome de l’imposture, qui frapperait davantage les (jeunes) femmes que les hommes, et constituerait une manifestation individuelle consécutive aux inégalités professionnelles et sociales".

Les dessins ont été croqués en direct, et vous retrouverez d'autres ici.


Cela me rappelle ce que m'a dit un collègue au pot de fin d'année, alors que nous attendions les résultats du bac, du bac de français et du brevet pour nos enfants : " Oh tu sais, ton fils même si il a de mauvaises notes en français ce n'est pas grave : c'est un bon scientifique, et puis c'est un garçon. Et puis la grande, elle va sans doute avoir son bac : c'est bien, L arts plastiques renforcés, pour une fille. Elles ont le sens artistique, les filles."


Plaidoyer pour l'évaluation par compétences

Je trouve ça mieux d'évaluer par compétences que de façon sommative. Pourquoi ? Des arguments en vrac :
  • Mes évaluations sont beaucoup mieux équilibrées, car je les élabore par rapport aux compétences du référentiel. Du coup, je propose des tâches plus variées, plus riches aussi, je crois. 
  • Je peux valoriser des compétences qui n'apportent que peu de points (voire pas du tout) dans du sommatif. Par exemple, un de mes élèves de troisième, cette année, se croyait "nul, mais avec des fois des idées qui viennent comme ça". Grâce à l'évaluation par compétences, cet élève a VU qu'il savait faire des tas de choses, et moi aussi : prendre des initiatives, formuler une conjecture, représenter un problème, tester, utiliser des propriétés (mais les énoncer correctement, rarement), etc. Il a obtenu 18/40 au dernier brevet blanc (avec 0/4 aux points de "forme", car il est peu lisible). J'ignore combien il a eu au brevet, malheureusement, mais je pense qu'il a dû réussir pas mal : à la fin de l'épreuve il a attendu que j'aie fini de surveiller pour me dire "J'ai fait comme vous m'avez dit, j'ai répondu à tout, j'ai tout cherché à ma façon, et j'ai essayé d'expliquer ce qu'il y a dans ma tête au maximum. Le tout avec le sourire. Il a donc passé son épreuve de brevet motivé et en y croyant. C'est sa représentation de lui-même qui a changé. Une autre élève de troisième aussi serait un autre bon exemple, de décoinçage en maths, à cause là encore d'un problème de représentation d'elle-même et des maths. Elle, elle a eu... 34/40 au brevet ! L'évaluation par compétences n'est donc pas inefficace ni en opposition avec les évaluations normatives qui, pour le moment, sont encore sommatives. Et elle permet de travailler sur la confiance, sans le couperet culturel de la note chiffrée.
  • Ma façon d'enseigner est influencée par qui je suis : avec tout plein de kinesthésie, de fantaisie et d'affectif, ce qui n'exclut pas la rigueur et l'exigence. Ne plus mettre de notes me libère peut-être encore plus sur ces plans : je n'ai plus de souci de conformité de pratiques, au sens de la norme du plus grand nombre. Délaisser la note m'a marginalisée peut-être, mais cela m'a ouvert des horizons.
  • Avec l'évaluation par compétences, les enfants savent sur quoi ils vont être évalués et peuvent retravailler après. Nous travaillons mieux, de façon plus détendue, plus constructive, et, surtout, plus en interaction. Nous sommes partenaires, parce que les élèves voient comment et sur quoi ils sont évalués. Cela permet de développer leur métacognition : ils comprennent pourquoi on leur demande de faire tels ou telle chose, quels sont nos objectifs, ce que cela nous permettra de faire ensuite, ce que nous attendons d'eux. C'est un enseignement plus explicite.
  • Evaluer par compétences va être plus raccord avec le type d'évaluation institutionnelle au collège à partir de la prochaine rentrée : plus de contrôle continu sommatif pris en compte au DNB, mais des compétences à valider en équipe. Ce sera plus facile si déjà nous évaluons de notre côté par compétences, et encore davantage si nos compétences sont reliées au nouveau socle.
  • Evaluer par compétences permet de ne pas limiter le niveau : il n'y a plus le 20/20 que l'on ne peut pas dépasser (et d'ailleurs pas atteindre, dans certaines disciplines, par peur de reconnaître la perfection, alors qu'on ne devrait reconnaître que l'adéquation au niveau visé). Avec les compétences, on peut toujours aller au-delà. C'est ce que je vais faire l'année prochaine, avec un niveau supplémentaire : le carré bleu, qui indique qu'on a dépassé les objectifs du niveau. En tout cas, on peut dépasser 100% sans problème. C'est donc un type d'évaluation qui convient aussi aux élèves en grande réussite et permet de les motiver davantage eux aussi.
  • Evaluer par compétences permet de toujours pouvoir d'améliorer : une compétence est toujours réévaluée, et si elle est mieux réussie, c'est visible. On peut choisir, avec Sacoche, de prendre en compte toutes les évaluations de cette compétences pour en obtenir une "moyenne", ou bien de ne garder que les dernières. Autrement dit, on peut décider que les échecs ne servent qu'à progresser, et ne pas les traîner comme des boulets. Et cela me semble beaucoup mieux : si maintenant je maîtrise une compétence, quel est l'intérêt de modérer mon succès parce que j'ai mis du temps à la maîtriser ? Je sais faire, et voilà ! Des points rouges ne sont pas perçus comme un 3/20. Les points rouges peuvent verdir, alors que le 3/20, il reste là.
Je suis bien persuadée, cela dit, qu'on peut aussi faire tout ça en notant. De même, on peut utiliser des couleurs en faisant en réalité du sommatif... (je le sais, je l'ai fait au début, sans même m'en rendre compte) L'essentiel n'est pas dans le mode d'évaluation, mais dans la façon d'évaluer, la représentation qu'en a l'enseignant et dans la compréhension qu'en ont les élèves.

Et puis ce n'est que mon avis, et j'accepte tout à fait l'idée que je me trompe et que je changerai peut-être d'avis un jour. Mais pour ma part, passer à ce mode d'évaluation m'a permis de mieux travailler.

Madame Crebassa for ever

Dans un article écrit en 2014, je parlais d'une dame, Josette Crebassa. Cette dame, je ne connaissait d'elle qu'un cahier d'algèbre d'écolière, qui m'avait émue par le soin apporté, et surprise par la teneur des contenus mathématiques. J'aime beaucoup les vieux documents manuscrits. Penser qu'une enfant a écrit ce cahier, avec toutes ses préoccupations à cet instant en tête, avec ses espoirs, son histoire, me touche. Imaginer qu'elle a consciencieusement tracé ces courbes, dessiné ces belles majuscules, dans un temps qui était autre, me plaît. Je pourrais presque entendre la plume et sentir l'odeur de l'encre...

Aujourd'hui, je suis très contente : j'ai reçu un mail via ce blog, d'un ancien élève de cette dame devenue institutrice. Son cahier m'est encore plus précieux, si trente ans après un ancien petit élève de grande section se souvent encore d'elle et pense à elle...

"J'avais une pensée ce soir pour ma maîtresse de grande section à Bédarieux en 1977-78, elle s'appelait Madame Crébassa. J'ai écrit son nom au hasard sur le web et suis tombée sur votre blog, avec beaucoup d'émotion au souvenir de ma maîtresse que j'aimais beaucoup... "

Merci pour votre message, monsieur ou madame, pour ce témoignage doux et profond. Je suis ravie que cet article ait pu vous apporter de l'émotion.

jeudi 14 juillet 2016

Mon nouveau nouveau référentiel pour les cycles 3 et 4 ?

Boooooon, je crois que j'ai une deuxième version. Et des intitulés de compétences, de socle, des bouts de programme qui s'entrechoquent dans ma tête.

En m'aidant des remarques de Mathieu (qui m'a passé son référentiel et qui répond gentiment à mes mails, même un 14 juillet), de Seb (qui répond à mes appels au secours sur ce blog, même un 14 juillet) et de mon mari (qui est très très patient, tous les jours), voici ce à quoi j'arrive : un référentiel pour le collège, cycles 3 et 4 ensemble, avec 7 niveaux orange (tiens, un de plus, piqué à Mathieu, qui décoince tout, en fait), les mêmes 7 niveaux à l'étage du dessous, en rose, et finalement les compétences elles-mêmes, et elles ne sont plus que 45. Je crois que ça y est, j'ai fini ma transition évaluistique.

J'avais des objections, mais j'ai des réponses :

  • Comment vais-je savoir sur quoi remédier, avec des compétences moins détaillées ?

Si besoin, j'indiquerai dans l'appréciation, sur l'évaluation de Sacoche, les points à retravailler. Ainsi je garderai une mémoire précise, puisque l'élève et sa famille aura le document, mais que j'aurai toujours une version numérique ;

  • Comment gérer mes XP ? 
Cela va être plus simple et j'ai ma solution, trouvée par mon mari. J'y reviendrai quand j'aurai concocté mes nouvelles feuilles de perso ; en plus, avec un référentiel commun aux deux cycles, je peux faire une seule feuille au lieu d'une par niveau avant ;
  • Et le socle ? 
Hé bien mon cher Sébastien, j'ai tout soclé au niveau violet, ayé, c'est fait ! On peut même relier une compétence à plusieurs domaines du socle, c'est vraiment bien fait.

Voilà ce que ça donne :


Et ensuite, les compétences elles-mêmes :








Il est sous une autre forme, aussi.

Alors bon, je re-veux bien des avis. C'est sans doute très imparfait ! Je me laisse la possibilité de faire évoluer ce référentiel pendant l'année. A condition que je n'en ai pas fait une nouvelle version d'ici à la fin août, d'ailleurs. Mais je suis assez contente, tout de suite. Et c'est déjà pas mal.

Allez hop, je vais promener mon chien.

mercredi 13 juillet 2016

Mon nouveau référentiel Sacoche pour le cycle 3 ?

Aujourd'hui, j'ai bien réfléchi à mon futur référentiel. Mon copain Mathieu m'a bien aidée dans ma réflexion, et en particulier je vais essayer demain de transformer ce référentiel en référentiel du collège, sans distinguer cycle 3 et cycle 4. J'évaluerai juste des choses différentes dans les mêmes catégories, voilà. Ca, ça ne me pose passe problème.

Ce qui me pose encore problème, c'est la plus ou moins grande précision des items. J'hésite, j'hésite. Déjà, je suis passée de 183 items (et l'année d'avant, je ne vous dis même pas...) à 68 items dans ce nouveau référentiel. Mais je me demande si ce n'est pas encore beaucoup trop. D'un autre côté, j'envisage les niveaux d'items de façons très variées :
L'orange, c'est le niveau synthétique, ce qui apparaît sur le bulletin ;
Le rose, c'est pour pouvoir dresser un portait assez mathématiquement complet de l'enfant ;
Le bleu-violet, c'est pour moi : si je veux remédier aux difficultés de l'un ou de l'autre, il faut que je puisse taper juste... C'est plus une mémoire pour remédiation qu'une trace d'évaluation. Pour moi, la trace est au niveau au-dessus.

Bon alors voici mon niveau orange :

Pas très original, n'est-ce pas ?

Le niveau rose :


Et puis le détail :







J'ai eu de grandes discussions avec moi-même, et je ne suis pas convaincue de tout... Je n'exclus pas de tout balancer à la poubelle pour refaire différemment.
Merci à ceux qui auront la gentillesse de me donner leur avis. Cela m'aidera, sans aucun doute.

Lire, jouer, apprendre et faire des maths

Tout un programme, et des mots qui vont bien ensemble... Si, si !
Alors entre la rédaction de mon mémoire de CAFFA, l'élaboration d'un nouveau référentiel de compétences, la préparation d'activités pour l'année prochaine, et puis les petites réparations et les grands ménages dans la maison, j'ai concocté de nouvelles fiches de lecture et de jeu.

Cette année, j'en ai proposé à certains élèves, mais de façon désordonnée, trop peu ritualisée et puis avec des supports pas très jolis. Pour l'année prochaine, voici donc mes fiches :



Le plan, c'est que chaque élève remplisse au moins une fois dans l'année une fiche de lecture. Ceux qui le veulent pourront remplir des fiches de jeu, mais c'est à cette seule condition qu'ils pourront les emprunter (cette année, certains jeux ont été très empruntés, et j'aime bien l'idée de faire ludothèque).

Ces fiches donneront des XP : plus la fiche est remplie de façon personnelle et authentique, plus on accumule d'XP!

Tiens, d'ailleurs, il faut que je réfléchisse à mon système d'XP. J'aimerais le simplifier, le rendre plus intuitif. Bon, au boulot !

mardi 5 juillet 2016

Et là, paf. Rideau. Ca rime avec dodo.

Tout était normal, et puis des signes ont commencé à me mettre la puce à l'oreille : hier, 14 élèves sur 28... Quelque chose clochait. Tous les jours ils ramenaient des gâteaux, des bonbons, depuis la semaine dernière. Tout ce qui meublait mes étagères a migré dans le placard (pauvre placard, va-t-il résister, le ventre aussi plein ?). Le bazar quotidien a disparu, petit à petit. Le contenu de mon casier a fondu, lui aussi. Et puis hier nos nous sommes retrouvés dans le self, et il y avait des fleurs, des bisous et des "booooon ben on se donne des nouvelles, hein ?". Là, en savourant mon toast au foie gras, j'ai vraiment commencé à avoir des doutes. Arrivée au petits fours au chocolat, j'ai réalisé. Et aujourd'hui, après avoir fait un back-up de mon ordi de classe, répondu à tous les mails en souffrance, déposé au secrétariat les derniers frais de déplacement pour formation, j'ai regardé ma classe.


Sur les étagères, plus que les manuels et la pile de brouillon. Sur mon bureau, seulement le carton à emmener, avec les jeux qui refusent de rentrer dans le placard. Les chaises sur les tables, les premières décimales de π bien dans l'ordre et solidement arrimées au mur par 300 punaises (j'ai une cloque au pouce...). Tout est dans un ordre et un silence inhabituels...

C'est les vacances !!!

Alors pour clore cette année, une collègue nous a envoyé cette vidéo ; ça peut aussi faire cet effet là, les vacances !


Je vais aller de ce pas désactiver mon réveil... Et commencer à ordonner mes priorités pour préparer l'année prochaine.

Bravo !!!!

Bravo à tous mes petits cocos qui ont TOUS le bac !!! Et bravo aussi à tous ceux que je ne connais pas, tiens, dans la foulée !

dimanche 3 juillet 2016

Jusqu'au bout de la nuit... des mathématiques !

Qu'avons-nous vu dans cette dernière partie ?

Un Deledicq junior en pile électrique, parfois en sandales, parfois en costume, toujours heureux d'être là et de partager ce moment, fier d'avoir réussi à monter cette deuxième nuit, qui plus est sur plusieurs sites, et qui décidément aime aimer tous ceux qu'il aime (il est tard, zut.)

La conférence de Jean-Paul Delahaye, sur le jeu de la vie et une de ses représentations informatiques. Intéressant, un peu étrange. A la question "A quoi ça sert", avant de donner une deuxième réponse plus concrète, monsieur Delahaye a répondu "Parce que c'est amusant, d'abord, et qu'il y a quelque chose à comprendre que nous n'avons pas encore complètement compris". J'ai beaucoup aimé cette réponse.

Au bord de la Loire, dans une ambiance très festive, nous avons salué Saint Martin, dont c'était aussi la journée. Hé oui, c'est difficile à croire, mais les maths n'étaient pas la seule star du jour !

Nous avons goûté des tas de produits, toujours bio, souvent bizarres...

Après le dîner, du théâtre : un sociétaire de la Comédie Française, assisté d'un deuxième comédien, nous a livré un spectacle que j'ai trouvé extraordinaire. J'y reviendrai. Il nous a expliqué pourquoi les maths rendent libres, entre autres. C'était vraiment un très bon moment, parfois très très drôle, parfois impressionnant dans la qualité de la performance, et inattendu. Là, sur la photo, il démontre qu'il y a exactement "autant de points, à un près, dans le carré et sur le segment".

Et pour finir, l'Ile Logique. Nous les avions vus l'année dernière, et si leur spectacle nous a moins plu, il était tout de même intéressant, et j'aimerais beaucoup que mes élèves les voient.

Et voilà, notre deuxième nuit des maths s'achève. En revenant, nous entendions les "Que je t'aiiiimeu" de Johnny Halliday en bord de Loire, repris par le public bien en coeur, et tout cela paraissait, fatigue aidant, tout à fait surréaliste. C'était une bonne journée, et je vais passer une bonne nuit, hébergée par des amis, en plus.

Vais-je rêver de mathématiques ?

Au théâtre ce soir : des maths !


 Milieu d’après-midi à la nuit des maths de Tours : d’abord, des jeux et des défis (des fois que nous gagnions encore une calculatrice…), et puis du théâtre. C'était rendu encore plus agréable grâce à la présence d'une super collègue de l'ESPE de Rouen et de sa famille !


D’abord, du théâtre par des élèves, encadrés par leur professeur. On nous annonce une démonstration de résolution d’équations en théâtre… Tiens, rigolo : c’est quelque chose que j’ai pratiqué en début de carrière, car on nous l’avait présenté à l’IUFM. Pourquoi ai-je arrêté, je ne sais pas ; sans doute pour laisser la place à d’autres projets. Mais forcément, cette évocation me rappelle tout un tas de choses. Puis on nous présente le professeur : Guillaume Adde, le Guillaume avec lequel j’ai traversé les années CAPES ! Prof pas loin de Tours, le revoilà ! C’était une bien belle surprise, même si je n’ai eu le temps que de lui faire un petit coucou à la fin de la prestation. C’était très chouette en tout cas.


Et puis ensuite, du théâtre par des grands : Daniel Justens et Valery Stasser. Tout ne m’a pas convaincu : l’interprétation du prof méprisant, au bout du rouleau professionnellement, aigri, ne m’a pas plu. En revanche, d’autres saynètes étaient super, comme une réécriture de Cyrano façon matheux, les liens entre Molière et les maths et les chansonnettes pour faire faire des maths.


Nous attendons maintenant Jean-Paul Delahaye, et mon fils a hâte car il va s’agir surtout d’informatique… Pour le moment, il essaie de survivre à la consommation excessive de nix de cajou bio qui piquent.

samedi 2 juillet 2016

33

33, c'est la contribution de mon fils au carré magique taille échiquier de monsieur Robbe. C'est un prof de maths très sympa qui a participé à un jeu télévisé, dans lequel il s'agissait de compléter un carré magique de la taille d'un échiquier, en n'utilisant que des nombres différents, avec une somme visée par ligne et par colonne donnée par le public, et une case de départ également aléatoire.
Il est fort, monsieur Robbe. Il nous a expliqué son algorithme, mais il a des capacités de mémorisation, de concentration et de calcul remarquables.


Après nous avoir expliqué son algo, que les présentateurs télé se mettent des protège-slips sous les bras et qu'il a dû se trimballer avec miss France toute une journée, nous sommes passés aux travaux pratiques : le public, de façon collaborative, a fait son propre carré. Et mon fils, il a complété la case h7, avec 33.

notre 2ème nuit des maths en direct live

Et voilà, c'est parti! Nous avons roulé jusqu'à Tours, déjeuné et fait les premières emplettes. Nouveauté : mon fiston aussi craque sur des bouquins de maths... on n'est pas sortis.
nous voilà donc dans notre siège VIP, pour la deuxième édition de la nuit des maths. Si l'on en juge par l'humeur de monsieur Délédicq junior, ça va être bien !