Des maths (mais pas seulement) pour mes élèves (et les autres).

dimanche 1 mars 2015

“I’m just one data point.”

La dernière revue de presse de Images des maths m'a renvoyée à un article Radio Canada qui présente Robert Bridson. Le titre de l'article est la façon dont il se définit. Si le monsieur a été récompensé à la dernière cérémonie des oscars le 22 février dernier, pour ses travaux cinématomathématiques, il reste très humble.

Robert Bridson est un enseignant-chercheur canadien en mathématiques et en informatique. Il a contribué à plusieurs films par le biais d'un programme qu'il a conçu, et qui permet de créer des effets spéciaux particulièrement réalistes. Il a ainsi participé à Gravity, Avatar, le Hobbit, la Planète des singes les origines, etc.C'est pour ce logiciel, Naiad, qui permet de stocker efficacement des données volumineuses liées à la 3D et qui a des applications en modélisation et en simulation, qu'il a reçu un certificat du Prix du mérite technique.

Il explique : « Il faut que ça semble vrai et la meilleure façon de faire ces choses est d'aller vers les vraies lois de la physique et des mathématiques qui sont dans la nature pour simuler »


Le site Ubyssey consacre aussi un article à Robert Bridson :
" Pour obtenir une explosion, on a besoin de définir numériquement, pour chaque point de l'espace, la quantité de fumée et la température. Et vous pouvez utiliser ces informations pour générer l'image du nuage de fumée ou déterminer de quelle façon le nuage de fumée devrait se déplacer, d'après les points de la nature. Mais derrière tout cela, on a besoin d'un moyen efficace de stocker les données. Cela a donc vraiment à voir avec une représentation efficace et compacte de données."



"En général, tout ce sur quoi je travaille a à voir avec la géométrie ou les mathématiques. (...) J'ai toujours été intéressé par les questions "Comment peut-on simuler le monde réel sur ordinateur? Comment pouvons-nous créer ce qui nous entoure de façon digitale et le comprendre de cette façon ?"

Robert Bridson espère faire rayonner notre belle discipline en donnant envie à de jeunes "cinéphiles" de faire des études de maths. En tout cas, il contribue à montrer à quoi servent les maths : elles servent aussi à faire des films.

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