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mercredi 12 février 2014

L'éthique du fonctionnaire s'applique-t-elle aussi aux ministres ?


Sur France Info :

Le ministre de l'éducation a bien eu l'intention de geler l'avancement des fonctionnaires. L'information révélée par certains quotidiens mercredi soir et démentie quelques heures plus tard par Vincent Peillon, est fondée. Un journaliste de France Info l'a entendu de la bouche du ministre mercredi midi.

Vincent Peillon a-t-il l'intention de geler l'avancement des fonctionnaires du ministère de l'Education ? L'intéressé a démenti mercredi soir sur France Info. Mais, mercredi midi, lors d'un déjeuner avec quelques journalistes, il avait bien fait part de ce projet.

Pendant le repas, la question de l'impact sur son ministère des économies imposées par la réduction du train de vie de l'Etat. A l'interrogation de nos confrères, le ministre de l'Education répond : "Pour trouver 50 milliards, on va pas pouvoir se contenter d'économies de gomme et crayon." Et il annonce que, samedi, au Conseil stratégique de la dépense publique, il proposera de geler les avancements de carrière des fonctionnaires.

Face à la surprise des journalistes, la conversation s'engage. Vincent Peillon explique alors que "c'est une question de courage politique" et se dit "prêt à assumer" face aux millions de fonctionnaires qui travaillent à l'Education Nationale.

Avant que la conversation ne s'engage sur un autre sujet, la responsable de la communication de Vincent Peillon rappelle à Olivier de Lagarde que cette conversation d'une vingtaine de minutes est off, autrement dit pas destinée à être publiée.

Jeudi midi, le ministère de l'Education nationale a réaffirmé le démenti de Vincent Peillon. Au ministère de la fonction publique, on ne fait pour l'instant aucun commentaire. Il faut dire que la question est explosive puisque, le point d'indice qui sert de base à la rémunération des fonctionnaires, est gelé depuis 2010.


Je sais que j'ai la chance d'avoir un métier sûr, que je ne suis pas menacée par le chômage. Je gagne plutôt bien ma vie, j'en suis également consciente. J'ai choisi d'être enseignante en toute connaissance de cause. Mais pourtant, la perte du pouvoir d'achat des enseignants est excessive. Et avoir un ministre qui se " contredit " aussi grossièrement est décevant. Mais habituel.

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