Des maths (mais pas seulement) pour mes élèves (et les autres).

vendredi 9 janvier 2015

Euler, sexy boy ?

Sur le blog Maths93, un post présente un article de Télérama qui, chose assez remarquable, parle de mathématiques :


Un titre avec "sexy" et "mathématiques" côte à côte, voilà qui indique tout de même que les temps changent.

L'identité d'Euler, datant du 18ème siècle, a déjà été élue "plus belle équation de l'histoire" en 1988 par le magazine Mathematical Intelligencer.

Surnommée l'identité d'Euler, cette égalité ultra sexy qui décore le plafond du Palais de la découverte, à Paris, est encore aujourd'hui considérée comme le plus beau trait mathématique de tous les temps, la Sixtine mathématique. Difficile, hélas, de ressentir cette émotion singulière sans avoir un niveau assez élevé.


Qu'a cette formule de spécial ?
L'identité d'Euler présente la particularité de relier entre elles les cinq grandes constantes des mathématiques : 0, 1, pi, e et i.
L'auteur de l'article développe ensuite, de façon plus ou moins convaincante.

L'article cite aussi un expérience menée par des chercheurs britanniques début 2014 :

Un panel de mathématiciens exposés à des équations a passé des IRM. Verdict : l'observation d'une belle formule mathématique active les mêmes zones du cerveau que la contemplation d'une oeuvre d'art. Le cortex préfrontal entre en ébullition. Et quelle équation a le plus excité les matheux ? Toujours cette bombe d'identité d'Euler.

Personnellement, une belle formule est une formule esthétique, ou une formule à laquelle j'aboutis complètement par moi-même. Ce sont deux beautés différentes : une beauté artistique ou une beauté intellectuelle. Mais la formule d'Euler, je ne la trouve pas spécialement décoiffante. Et encore moins "sexy"... Sans parler de l'assimilation de "belle" avec "sexy", dont je ne suis pas hyper fan...

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