Des maths (mais pas seulement) pour mes élèves (et les autres).

jeudi 2 juin 2016

Ma maman vs André Stern

Aujourd'hui, je vais vous parler de ma maman, et ma maman va vous parler.

Ma maman fut une petite fille qui adorait l'école. Apprendre, découvrir, construire, c'était tout à fait son truc. Je l'imagine une enfant appliquée et consciencieuse. Elle m'a transmis, toute petite, ce goût : un véritable amour de l'école. Pour ce qu'elle représente de transmission, de socialisation, parce que, bien utilisée et bien vécue, elle est un tremplin, un véritable chance.

Au final, je n'ai jamais quitté l'école, pour ma part. Et je serais bien malheureuse de devoir m'en éloigner. J'aime jusqu'à l'odeur des établissements scolaires, c'est vous dire comme mon cas est grave.  Et un de mes grands plaisirs est de me planter dans un coin du hall pour entendre les enfants dans la cour, leurs cris, des bribes de phrases, leurs rires. A ce moment là, j'ai l'impression d'être parfaitement à ma place, dans mon élément, et de plain-pied dans la vie.

André Stern, lui, c'est tout le contraire. Il n'y est jamais allé, à l'école. Il en est très content aussi, et le raconte dans son livre, "... Et je ne suis jamais allé à l'école". J'en avais parlé ici, déjà. J'avais annoncé que j'allais le lire. depuis, j'en ai lu, des choses, mais toutes en lien avec mes obligations de boulot : pour la réforme, pour les nouveaux programmes, pour les formations REP+ et les autres, pour l'ESPE, pour mes étudiants. Mais son bouquin, je n'en ai pas (encore) eu le temps.
Alors que ma maman, si. C'est là que tout se rejoint : voici le pitch, puis son avis sur ce bouquin, puis un résumé détaillé.

…ET JE NE SUIS JAMAIS ALLÉ À L’ÉCOLE
HISTOIRE D’UNE ENFANCE HEUREUSE
Le résumé en bref : L’ouvrage est le témoignage d’André Stern, musicien, compositeur, luthier, écrivain,  journaliste,  conférencier et directeur de théâtre qui, suite au choix de ses parents,  n’a pas fréquenté l’école et s’en trouve épanoui, heureux, et parfaitement inséré dans la société. Il nous montre, par son exemple, une autre voie possible pour l’épanouissement,  le développement et les apprentissages de l’enfant sans pour autant se faire l’apôtre de la non-scolarisation.

Mon  avis :
André Stern veut nous amener à réfléchir sur la place de l’enfant dans notre société, sur la manière dont on l’accueille et dont on répond à sa capacité innée à apprendre, puis à sa soif de savoir. Il pose de vraies questions : Sommes-nous réellement bienveillants envers les enfants ? Est-il nécessaire de leur «  mettre la pression », de les mettre en situation de compétition ? De découper en tranches leurs temps d’apprentissage ? D’imposer des rythmes ?
Ses recommandations sont simples : accorder beaucoup d’attention à l’enfant, l’observer, le respecter, le mettre en confiance et le laisser développer ses enthousiasmes dans la durée. C’est ainsi qu’il développera ses compétences. De ce fait on s’interroge : l’école serait-elle  castratrice puisqu’elle détourne l’enfant de ses intérêts spontanés ?
Concernant le constat sur l’accueil de l’enfant et sur l’école, c’est sûr, nous pourrions  faire tellement mieux, dans la famille et dans l’école !
Pourquoi l’école ne développe-t-elle pas l’émerveillement chez les enfants ? Pourquoi chaque enfant n’est-il pas amené à constater : je suis au monde et tout cela s’offre à moi !
Le témoignage d’André Stern nous offre un merveilleux tremplin pour une réflexion fondamentale sur l’éducation des enfants et pourquoi pas des adultes… La pulsion vitale, génératrice d’enthousiasme, doit pouvoir nous permettre de conserver la capacité d’apprentissages nouveaux quel que soit notre âge. Certes on ne peut nier la nécessité de l’effort pour parvenir à la maîtrise et d’ailleurs André Stern ne la nie pas, mais l’effort va de soi lorsqu’il est généré par l’enthousiasme.
La lecture du livre ne m’a pas été agréable : André Stern explique de manière très détaillée et appuyée tout ce qui a fait la richesse de son parcours et j’ai souvent eu l’impression de lire un hymne à lui-même et à sa famille. Mais les dernières pages de l’ouvrage légitiment, à mes yeux, toutes celles qui précèdent. A mon sens le livre est mal construit pour qui ne connait rien de l’histoire de l’auteur et de ses idées. Il  m’a agacée avant que je comprenne à quel point il est sincère dans sa démarche pour amener l’individu « à faire, en toute conscience, des choix personnels, honorer son originalité, être l’artisan de son propre devenir ».
Ceci étant posé, je pense que son parcours singulier est celui d’un individu singulier, intelligent, bon, qui a grandi dans les conditions particulières d’un environnement aimant, intellectuel, intelligent et stimulant, qui a su ne jamais donner dans le jugement assassin, l’enfant  n’a jamais eu à faire face à « l’ironie des adultes… tellement délétère pour les enfants ».
On peut aussi réfléchir sur sa liberté de parole, de penser et d’être : une telle éducation ne génère-t-elle pas, même au plus profond de soi, une forme de soumission à la famille ? Oserait-il affirmer une totale originalité qui contredirait la manière dont il a été élevé ? L’école n’est-elle pas la voie royale pour l’émancipation de l’enfant ? Jusqu’à quel point cette émancipation est-elle nécessaire…
Hou la la ! J’ai mal à la tête.


Le résumé détaillé :
André Stern est né en 1971, dans une famille aimante d’intellectuels totalement concernés par le développement harmonieux des enfants, soucieux de préserver leur spontanéité, leur rapport à eux même, l’ «écologie » de leur enfance, afin de leur permettre de s’accomplir en tant que personne et de trouver leur place.
Son père c’est Arno Stern, pédagogue, créateur de l’Académie du jeudi puis du Closlieu, atelier où les enfants et les adultes pratiquent le « Jeu de peindre » sans consigne, sans jugement, sans compétition. Sa mère, Michèle, enseignante en maternelle, rencontre son mari alors qu’elle est en recherche de ce qui pourra nourrir son enseignement lors des exercices graphiques qu’elle doit réaliser en classe.
André Stern commence son ouvrage en situant sa famille paternelle puis maternelle à partir de ses grands-parents. On sent dès les premières pages à quel point la famille est importante pour lui.
Il nous décrit une enfance riche, heureuse, sans contrainte, où « tout allait de soi ».
Il nous expose ensuite de façon précise les activités/passions de ses « semaines types ». A partir de douze-treize ans en effet, son temps se structure, naturellement, s’organise de façon rigoureuse autour de ses centres d’intérêt : la dinanderie*, la danse, la photographie…Six heures sont consacrées à la dinanderie chaque semaine. Les parents sont amateurs de dinanderie et de céramique et voyant le jeune André s’y intéresser, ils cherchent et trouvent un atelier  susceptible de l’accueillir et de l’initier à cet art. Par le biais de la dinanderie, il découvre des notions de géométrie et de chimie appliquée. En parallèle il reçoit des cours d’algèbre, d’anglais ; il aborde l’informatique, prend des cours de tissage, de céramique. Le mercredi, il peint avec son père. Il participe également à des cours de danse et de kalaripayat* avec sa cousine. La photographie l’ayant toujours passionné, il intègre un cours de photo.
Les activités sont nombreuses mais choisies par l’enfant. Les parents n’imposent rien et même ne proposent rien. Ils observent les diverses curiosités de l’enfant, ses enthousiasmes et les accompagnent discrètement. Ils mettent à disposition de « grands et beaux livres », choisis avec soin ; l’enfant pioche ceux qui l’intéressent ; ils cherchent, avec discrétion toujours, un atelier, un cours, la  personne intéressante et compétente susceptible d’accompagner au mieux l’enfant dans son apprentissage. Ainsi c’est  tout naturellement que se réalise  sa socialisation.
* la dinanderie : art de façonner le métal en le battant.
* le kalaripayat : art martial et médical
Le second chapitre descriptif des découvertes et apprentissages de l’enfance est consacré aux « heures improvisées ». Ce sont les activités et apprentissages hors structure hebdomadaire, même si elles peuvent en découler.
La littérature, les expositions et salons, les découvertes au fil des livres qui arrivent en abondance dans la famille, une séance au planétarium du Palais de la découverte, un spectacle qui lui permet de découvrir le chant diphonique*, une visite au salon de l’agriculture suivie d’un séjour dans la ferme de son oncle, la découverte des locomotives lors d’une exposition au centre Pompidou, l’observation passionnée des automobiles, les cadeaux reçus : Lego Technic, guitare, les tours de magie observés au Bon Marché, une grande exposition sur l’Egypte ancienne…(la liste n’est pas exhaustive)…tous ces supports éclectiques ont constitué l’environnement de l’enfant, des outils dont il s’est saisi avec enthousiasme, qui l’ont amené à approfondir, à étudier, sans contrainte, tel ou tel centre d’intérêt, naturellement animé par une curiosité spontanée, la soif de comprendre, de maîtriser.
*diphonique : Le chant diphonique est une technique vocale permettant à une personne de produire un timbre vocal caractérisé par deux notes de fréquences différentes. (source Wikipédia)

Dans le chapitre suivant : « ce qui deviendra mes métiers », André Stern expose comment, à partir de l’adolescence, certains centres d’intérêt sont devenus majeurs. Il s’engage totalement, avec enthousiasme et plaisir dans ces domaines, en toute liberté, sans être dans le carcan d’un emploi du temps rigide et il atteint l’excellence, une compétence reconnue.
o    La musique, présente dans sa vie dès la petite enfance, vient au premier plan : « J’étais pétri de musique, elle était mon unique occupation, mon unique préoccupation, elle bouillait en moi… « Têtu et enflammé, j’étudie dans tous les sens… »
o     La guitare, abordée dès quatre ans, objet de leçons, puis délaissée redevient source d’intérêt : «  ma croissance de musicien se déroule comme mon enfance : dans un écrin de confiance, sans mise en porte-à-faux, sans mise à l’épreuve, sans pression et sans crainte ».
o    La lutherie, découverte par un film de Claude Sautet : « un cœur en hiver », le conduit à chercher avec opiniâtreté qui l’accompagnera vers la maîtrise de cet art. Il finit par rencontrer Werner Schär qui devient son « maître » et bientôt son ami. Là encore, l’apprentissage se fait harmonieusement : « Au cours de nos heures de travail en commun, voyant que les choses qu’il me dit me « parlent », voyant que je les assimile et les applique avec tendresse, il m’explique de plus en plus de nuances, il me montre de plus en plus de « secrets ». « Les jours passent avec une grande douceur, une grande régularité. Entre septembre et décembre ma première guitare vient au monde».
o    Le théâtre, observé dans tous ses rituels durant l’enfance, pratiqué « comme tous les enfants » lors de réunions de famille ne sort jamais de son champ d’intérêt. Par l’intermédiaire d’une amie, il rencontre Giancarlo Ciarapica, metteur en scène, qui cherche un musicien pour accompagner son spectacle. Il observe : « le métier de metteur en scène, que je découvre, se met à me fasciner ». Avec sa cousine, il intègre une compagnie et s’ « initie à tous les métiers du théâtre ». Avec Giancarlo, toujours : «  Nous avons fondé une nouvelle compagnie… »
o    Le journalisme, l’écriture : «  Dès mon plus jeune âge, j’ai joué à écrire ». Durant l’enfance André Stern conçoit des petits journaux à destination de la famille. A l’adolescence il participe au journal d’un ami puis continue à écrire : journal intime puis manuscrits romancés suite à un chagrin d’amour, articles sur Werner puis création d’un site Internet pour Werner, forums Internet… jusqu’à être nommé rédacteur en chef d’un magazine consacré à la guitare, associé à l’un des forums.

« Les techniques fondatrices » :
  • La lecture : de la même façon que chaque enfant apprend naturellement à marcher et à parler, André Stern a appris à « décrypter les mots ». Vers huit ans et «  sans stade intermédiaire », il lut couramment.
  • Les mathématiques : pour André Stern, «  la sensation mathématique s’installe toute seule ». Ce sont les situations du quotidien qui introduisent les notions élémentaires. Sa maman lui a expliqué, à sa demande, comment faire additions, soustractions, multiplications. La dinanderie lui a fait découvrir les calculs géométriques nécessaires à sa pratique ; la photographie l’a amené à comprendre certaines lois en optique. Lorsqu’il reçoit des cours d’algèbre, il aime rapporter la matière à son quotidien.
  • L’écriture : Enfant, André Stern s’en saisit par le dessin et le jeu.
  • L’orthographe et la grammaire seront acquises avec l’aide de ses parents, à sa demande là encore, puis par la lecture et enfin par l’apprentissage des langues étrangères.
  • Les langues : la famille paternelle d’André Stern est d’origine allemande, son frère aîné Bertrand vit en Allemagne. C’est donc tout d’abord par immersion qu’il a appris la langue. Un jeune étudiant anglais lui a donné des cours deux fois par semaine mais c’est essentiellement par la méthode Assimil qu’il a maîtrisé l’anglais. Cette même méthode Assimil lui a permis d’assoir ses connaissances en allemand puis, plus tard, d’apprendre le latin et l’espagnol.
  • La culture générale : son intérêt pour l’art lui a fait rencontrer l’histoire ; les voyages lui font découvrir la géographie ; les livres qui entrent dans la famille ont là encore joué un rôle essentiel : la maman, dès la plus tendre enfance lui lit des livres « sur la Rome Antique ou sur Jeanne d’Arc par exemple ». Histoire, géographie, anatomie, mécanique quantique, chimie, physique etc…ont été développés grâce aux livres : « que de jubilations au fil des pages de livres passionnants »… L’informatique fut défrichée dès ses débuts avec l’oncle Jean. La curiosité a fait le reste : « partant d’un simple article découpé dans un magazine spécialisé, je me frayais un chemin dans une jungle inconnue, menant une exploration aussi solitaire qu’enrichissante… ». André Stern a été émerveillé par les émissions du vulcanologue Haroun Tazieff à la radio et à la télévision et c’est aussi par la radio qu’il découvre Hubert Reeves et l’astronomie. Par l’intermédiaire de livres, films, visites au palais de la Découverte, il s’approprie les notions.
André Stern consacre les dernières pages de son livre à « nous livrer quelques réflexions » puis à répondre à quelques-unes  des nombreuses questions que l’on ne manque pas de se poser à sa lecture.
En préambule il affirme n’être que dans le témoignage, son propos n’est pas de critiquer l’école sur laquelle il dit poser « un regard neutre ». Il s’interroge : par manque d’informations les jeunes parents ne sont-ils pas inévitablement orientés vers l’école pour l’éducation de leurs enfants ?
Concernant les questions qu’on lui pose le plus souvent : non, le contact avec les enfants de son âge ne lui a pas manqué : « n’est-ce pas le contact avec d’autres personnes qui est capital ? »
A propos des motivations ses parents quant à leur choix de ne pas scolariser leurs enfants, il leur donne la parole : Papa s’exprime d’abord et il en ressort qu’il considère que l’école sacrifie l’élan vital de l’enfant « à des apprentissages appauvrissants », que les parents cèdent à la facilité en se déchargeant des enfants sur l’école et que « le résultat est terrifiant : bruit, violence, instabilité, dégoût, inculture… ».
Maman ensuite souligne l’importance de « permettre à l’enfant de se maintenir dans la dynamique naturelle qui l’habite, sans l’entraver stupidement… ». Selon elle : « l’école, dans sa rigidité structurelle, est gaspilleuse de la précieuse énergie des commencements. « Le moment d’enfance » est le capital naturel, mais irremplaçable, sur lequel se fonde la vie de chacun... ».

André Stern a le sentiment d’avoir toujours eu son indépendance, il n’a donc jamais eu de « crise d’adolescence » et n’a jamais non plus ressenti la nécessité de « couper le cordon ». Il n’a pas eu de difficultés à passer dans la « vie active » puisqu’il y a toujours été, il n’a pas connu  « le statut d’écolier » mais « un apprentissage vivant » : « ne sont-ce pas les étudiants, cultivés hors sol, que l’on greffe à la société un beau matin ? ». Il affirme que « la compétence prévaut indéfectiblement sur la qualification » et fait apparaître le rêve formaté des parents de voir leur enfant devenir médecin, avocat, ingénieur ou architecte comme aberrant, implicitement dévalorisant pour les autres métiers et pour les personnes exerçant d’autres professions. Il rappelle que les jeunes prodiges de l’informatique actuellement recrutés par les entreprises n’ont ni diplôme ni formation.
Il se défend d’attaquer l’école, puisqu’il n’a « rien à vendre » mais il dénonce « l’unification passive » « sous couvert d’égalité des chances ».
Il pense que chaque enfant est en capacité d’apprendre naturellement sans qu’on lui impose « une méthodologie et un rythme aussi étrangers qu’arbitraires ». Selon lui : « chaque enfant libre ira cueillir les éléments de ses apprentissages là où ses pas, son instinct et ses recherches le conduiront, rendant parfaitement superflue toute organisation préalable ».
Pour lui, peu importe le niveau culturel des parents, tout vient de l’enfant ; pas de nécessité d’être riche et il décrit la façon dont la famille a vécu : « nous nous contentions de peu mais nous ne renoncions pas au vrai » « nous ne renoncions jamais à acheter des livres, des disques ». Il réaffirme le climat d’amour et de confiance qui a présidé à son enfance générant une totale sérénité pour les enfants. Les parents n’ont pas à interrompre leur carrière mais de toute évidence ils ne peuvent plus, à l’arrivée de l’enfant, « mener la même vie qu’avant ».
André Stern précise que ses parents auraient admis que leurs enfants choisissent d’être scolarisés ; mais il se trouve qu’il n’a « jamais souhaité aller à l’école, même pas « pour voir ». ». Concernant les lacunes que son éducation a pu générer, il réplique : « la scolarisation est-elle une garantie anti lacune ? ! » et à propos de la notion de moyenne : « être dans la moyenne signifie, également, être dans la norme ; à force de ne connaître qu’elle, on prend l’habitude d’y rester, de s’y sentir en sécurité ». Et il est vrai que pour sa part, il a toujours atteint l’excellence dans les domaines qu’il a choisis.
Il n’oppose pas la non-scolarisation à la scolarisation. Il « ne milite en aucun cas pour l’abolition de l’école », évidemment conscient que tous les parents ne sont pas en situation d’assumer la non-scolarisation de leurs enfants. Il nous invite à réfléchir, à ne pas systématiser nos comportements en fonction de ce que la société propose ou impose, à ne pas vivre « à l’heure du fast-food idéologique, des formules de vie clefs en main »…
Il nous montre une autre voie.
En conclusion, il élargit la réflexion à la vie politique, à la planète, à l’humanitaire. Il nous rappelle notre liberté et d’une certaine manière notre responsabilité.

Bon, j'ai à nouveau envie de le lire... Et de pouvoir en discuter, car il y a là matière à débat... Cela semble aussi toucher ma vision fondamentale de l'école

1 commentaire:

  1. Il y a bien un auteur qui a écrit le même livre en parlant de l'école....a+ mr

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