Des maths (mais pas seulement) pour mes élèves (et les autres).

samedi 5 novembre 2016

By the power of math !

Sur le site des Echos, un article publié le 31 octobre 2016 est sobrement intitulé : "Le nerf de la guerre, c'est les maths !". Allons bon, nous v'la bien.

" Les mathématiques sont au coeur de l'économie numérique", et c'est bien là le thème développé par article. D'ailleurs, Cédric Vilain le confirme : « Le numérique a décuplé, centuplé le pouvoir d'impact des mathématiques ». Il est donc surtout question de statistiques et d'algorithmique, mais au travers de l'article on entend aussi que les autres branches des mathématiques sont forcément concernées : trouver des lois, modéliser, c'est en effet l'affaire des mathématiciens dans leur ensemble.

Les « cinq grands champs de compétences mathématiques » appelés à jouer un rôle dans l'économie future seraient le "data mining", le traitement du signal et de l'analyse d'images (qui fait appel à la géométrie différentielle), la modélisation-simulation-optimisation (MSO, qui repose surtout sur les équations aux dérivées partielles), le calcul haute performance (HPC) et la cryptographie. 
C'est vrai que c'est une belle mise en évidence de l'utilité et la nécessité des maths, y compris dans ses développements les plus complexes.

"Mais l'économie n'est pas le seul domaine que les mathématiques et les mathématiciens sont en train de coloniser." (apparté : les mathématiciens ne colonisent rien : ils sont partout depuis bien longtemps. C'est juste que là, on les regarde.) "Un autre, tout aussi important, est celui de la santé. (...) Le Français Emmanuel Candès a expliqué à ses pairs que la méthode dite « de parcimonie », à la base de dizaines d'algorithmes servant aux Netflix et consorts à personnaliser leurs recommandations, permettait également de réduire le temps passé par les patients dans un scanner, ce qui leur évite d'absorber trop de radiations. Un exemple parmi beaucoup d'autres de ce que les mathématiciens, trop longtemps enfermés dans leur tour d'ivoire universitaire, peuvent apporter à la société."

Les mathématiciens n'étaient pas enfermés dans leur "tour d'ivoire universitaire". Ils bossent comme ils l'ont toujours fait. Mais peut-être le regard extérieur change-t-il ?

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